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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 19:07
Quand un ami fait une grande interview d'un grand auteur, je relaie.

En gros, ne ratez pas ça :
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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 18:16

Ça y est ! c’est confirmé, Jack va être de retour sur les étals français. Je parle de Jack Taylor, bien sur. Après avoir été édité chez Gallimard, il revient en force, et ce sera chez Fayard noir dès le 17 octobre. Nul doute que nombre d’entre vous, tous ceux pour qui, comme pour moi, Jack est un compagnon de route vont se jeter sur leur libraire favori afin de voir comment son personnage va évoluer. Cela s’appellera Le démon, et le résumé promet avec un Jack qui va revenir sur ses terres.

A peine aurez vous eu le temps de vous remettre de vos émotions, que vous verrez apparaitre un roman dont le résumé ferait saliver même le plus insensible lecteur de polars. Fichtre ! C’est signé Norman Spinrad, et ça s’appelle Le temps du rêve. Utilisant des sujets déjà abordés ailleurs, il semble bien que ce roman en soit la synthèse voire l’antithèse d’une reflexion nécessaire sur notre futur. Et ça sort le 31 octobre 2012.

Bref, trève de palabres, voici donc les quatrièmes de couverture.

 

Le démon de Ken Bruen :

Le-demon.jpgÉtats-Unis, terre d’opportunités et de prospérité – mais pas pour Jack Taylor, ex-flic reconverti en privé : la police des frontières lui refuse l’accès à bord.

Amer et dépité, Jack va se consoler au bar de l’aéroport. Quand un certain Kurt l’aborde au comptoir, il ne s’en soucie guère. Pourtant, cet homme à la beauté étrange en sait un peu trop sur sa vie et lui tient un discours ambigu : le mal s’infiltre partout où l’espoir recule, ses plus belles proies sont ceux dont le destin bascule.

Or, fragilisé, Jack l’est bien. Boiteux et revenu de tout, il se shoote intensément au Jameson et au Xanax, en fumant à la chaîne ses Sweet Afton préférées. L’Irlande, le Tigre vert, est mise à mal elle aussi par la crise financière et voit resurgir ses vieux démons : chômage, émigration économique, pauvreté.

L’enfer est pavé de bonnes intentions. De retour à Galway, Jack accepte d’enquêter sur la disparition d’un étudiant. L’affaire révèle des liens avec un mystérieux Mr K., et Jack repense à l’homme de l’aéroport. Après la découverte de plusieurs cadavres martyrisés selon un rituel satanique, puis la profanation de la tombe de son père, le doute n’est plus permis. Il a croisé la route du démon. Mais pourquoi lui ?

Avec l’aide de ses fidèles partenaires, dont le père Malachy et Ridge, la fliquette lesbienne, Jack s’engage dans un combat contre le Mal.

 

Le temps du rêve de Norman Spinrad :

Temps-du-reve.JPGPour quelques dollars et quand vous le souhaitez, vivez la vie dont vous avez toujours rêvé ! Grâce au DREAMMASTER, sélectionnez le scénario de votre choix, fermez les yeux et laissez-vous glisser dans le sommeil. Une aventure dont vous êtes le héros, aux côtés de vos stars et icônes préférées !

Porté au rang de huitième art, le Rêve devient un produit de consommation courante. Il offre en effet des sensations inédites au dormeur/lecteur, qui se change en aigle, en condor, en avion à réaction puis en dragon, en chevalier, en homme, en femme, en papillon !

Mais consommé comme une nouvelle drogue, le Temps du Rêve préprogrammé absente ses utilisateurs de la réalité. La vie réelle n’est bientôt plus que l’ersatz de la vie rêvée, parallèle, numérique, hyperconcurrentielle. Prisonnier de son addiction et d’une variété de choix qu’il confond avec la liberté, le dormeur s’enfonce dans l’enfer de l’aliénation.

Pourtant, au gré des identités qu’il endosse (star, personnage célèbre, animal, virus, monstre, machine ou superhéros), il fait d’étranges rencontres. Des programmes pirates, infiltrés dans les failles de la matrice, et certains de ses désirs. Cauchemar ou opportunité ?

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 17:46

ça y est, la rentrée littéraire est lancée. Tout le monde est sur le pont, les enfants à l'école, et Krakoen annonce les sorties de ses trois petits derniers. Au programme, un livre de jeunesse et deux polars. Miam, miam !


Maëlys et ceux des caravanes de Antoine Blocier :

maelys-et-ceux-des-caravanes.jpgRoman jeunesse. Les illustrations sont de Damien May. Le roman peut être lu à partir de 9 ans.

Cette histoire est basée sur des faits réels. Comme Maëlys et ses camarades, le jeune lecteur découvrira qui sont réellement les Rroms, comment sont-ils perçus dans notre société et comment vivent-ils au quotidien. Entre la haine, l'exclusion, la compassion et la solidarité, il lui faudra s'interroger sur ses propres sentiments. Antoine Blocier

Parution le 10 septembre

 

 

 

Ulve la rouge de Claude Soloy :

Polar

Ulve-la-rousse.jpgVingt printemps jetés à l’eau, c’est l’ultime fête de la jolie Névé, la mort de sa nudité entre deux galets ; pupilles de sel et le cœur rouge à lèvres, magistralement dessiné, pointe vers l’entre jambes, qui ourle son sexe épilé, impeccablement… Accident, suicide, meurtre… ou autre chose, d’innommable… Ne plus compter les saisons, dialoguer au présent avec tout ce qui a cessé, trinquer à l’absence autour d’un fond d’alcool, convoquer les vieux potes, ces naufragés de la mort, c’est  le quotidien d’Ulve la Rouge, mère de Névé. Trop d’algues vertes dans le souvenir, dans le ventre… Aimer la mère puisque Névé n’est plus, s’enrouler de ses foulards et de ses embruns, c’est l’attente de Petit Louis, le travailleur des docks qui refuse de grandir…

Voici le dernier volet de la Trilogie des Algues, Claude Soloy clôt l’histoire iodée de ses sulfureuses néréides !

 

L'archange est nu de José Noce :

Archange-nu.jpgDe l'argent est déposé dans la mallette à tes pieds. Tu as deux ans, maximum, pile à partir de maintenant, pour réfléchir : être un Archange au service des Lapins, ou n'être plus qu'une conscience torturée. Il t'aura fallu quelques années sur cette île pour te recréer derrière le miroir. Nous t'avons permis de vivre, un peu par compassion, beaucoup par intérêt. Nous avons énormément investi dans ton compagnonnage Ludo, nous espérons en recueillir les fruits, bientôt ! Va, et repose-toi, car travailler fatigue. Comme disait Cesare Pavese : « Ce sera comme cesser un vice, comme voir surgir au miroir un visage défunt, comme écouter des lèvres closes. Nous descendrons dans le gouffre muet. »

Voici la suite de Le monde est un bousillage, où nous retrouvons Ludo qui débarrasse  toujours la planète putride de ses salauds.

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 10:04

Ce ne sont pas un, ni deux mais trois nouveautés qui vont débarquer de chez Jigal en ce mois de septembre, accompagnés d’une réédition en format poche d’un roman de Janis Otsiemi. Et les trois nouveautés sont signés d’auteurs maison que je dévore et adore. Voici donc les nouveaux Jacques Olivier Bosco, Maurice Gouiran et André Fortin. N’hésitez plus, courez les réserver chez votre libraire préféré, ils débarquent en force, et ce dès début septembre. Ça va être chaud, c’est moi qui vous le dit :

 

Aimer et laisser mourir de Jacques-Olivier Bosco :  

Aimer-et-laisser-mourir.jpgOn dit d’Amanda qu’elle est la femme de tous les hommes… On dit du Maudit qu’il a dormi dans le lit du diable… Entre eux deux, et face au monde de dingues qui les entoure, ça sera à la vie, à la mort… Partis délivrer la sœur d’Amanda séquestrée par un réseau de proxénètes de l’Est, ils vont s’unir, s’aimer, se combattre et affronter le mal absolu, celui que tous surnomment Le Boucher ! Des cartels de Bogotá aux sinistres fermes des environs de Zagreb, des palaces de la côte aux clubs VIP des beaux quartiers parisiens, l’amour sera passionnel, la guerre totale, l’épopée sanglante, les corps cabossés et les âmes meurtries…

Pour plus d’informations, c’est par là : http://www.polar.jigal.com/?page=liens&p=107

 

La mort du scorpion de Maurice Gouiran :

Mort-du-scorpion.jpgFidèle à lui-même, amoureux transi ou macho incurable, c’est d’abord pour les beaux yeux d’Emma — flic de son état — que Clovis, après la découverte dans une calanque d’un corps calciné et affreusement torturé, va se mettre à fureter un peu partout… Et grâce à son ami JAD, un artiste peintre à la mode, il va découvrir d’étranges personnages rôdant autour de la propriété d’un ancien de la French connection… Comme cette comtesse hongroise davantage habituée aux enchères chez Christie’s qu’aux collines calcinées, ce banquier russe, Monsieur Sacha, ex-trafiquant d’armes vraisemblablement lié à la mafia, ou encore Micha, faussaire de génie ayant largement œuvré dans les faux billets avant de se mettre à la peinture… Navigant dangereusement de l’un à l’autre, Clovis va au péril de sa vie, révéler un des plus juteux trafics de l’Histoire, mais surtout — en suivant la trace du scorpion — faire ressurgir de l’oubli, le spectre du dernier génocide du XXème siècle perpétré dans les Balkans plus de quinze ans auparavant.

Pour plus d’informations, c’est par là : www.polar.jigal.com/?page=liens&p=106

 

Restez dans l’ombre de André Fortin :

Restez-ombre.jpgEn 1943 Da Fonseca, un flic collabo au cœur trouble et desséché, sauve une gamine juive d’une rafle… En 2002, lorsqu’un vieil homme est retrouvé sauvagement assassiné dans une ruelle d’un quartier chic de la ville, c’est tout un pan de l’Histoire de Marseille qui va péniblement se dévoiler aux yeux des enquêteurs… Le juge Galtier, un habitué des cas difficiles, va remonter la piste et le temps, soulever la poussière, provoquer les confidences, entendre les témoins et rouvrir les dossiers particulièrement obscurs de certains personnages ayant su rester dans l’ombre et opportunément profiter de la guerre pour amasser une fortune considérable. Cinquante ans plus tard, les souvenirs sont parfois flous, mais la haine intacte…

Pour plus d’informations, c’est par là : http://www.polar.jigal.com/?page=liens&p=105

 

La bouche qui mange ne parle pas de Janis Otsiemi (Réédition poche) :

BOuche-qui-mange.jpgSolo vient de purger trois ans de taule pour une bagarre qui a mal tourné. À sa sortie, son cousin Tito, un vrai dur, lui propose une affaire… Il lui suffit de voler une voiture, de l’accompagner sur un coup et de manger sa langue. Une sacrée bonne aubaine pour ambiancer toute la nuit et régler ses dettes… Mais Solo se retrouve au cœur d’une embrouille qui pue salement la mort. Au Gabon, on murmure que certains politiciens n’hésitent pas à recourir aux meurtres rituels pour se maintenir au pouvoir… Écœuré, effrayé, traqué, Solo prend ses distances et se planque, mais à Libreville les flics ont mangé des guêpes et ont fermement l’intention de lui faire passer le goût du manioc…

Pour plus d’informations, c’est par là : http://www.polar.jigal.com/?page=liens&p=104

Mon avis est là : http://black-novel.over-blog.com/article-la-bouche-qui-mange-ne-parle-pas-de-janis-otsiemi-jigal-58109937.html

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 18:50

Voici quelques infos en vrac dans lesquelles vous pourrez piocher sans modération :

Un essai sur les auteures de roman noir :

femmes-dans-le-noir.pngÇa s’appelle Des femmes dans le noir, c’est écrit par Elizabeth Legros Chapuis et c’est à lire.

Aujourd'hui, c’est un fait, de nombreux auteurs de romans policiers sont des femmes. Dans la période 1975-2000, sur laquelle porte cette étude (focalisée sur les auteurs de langue anglaise), leur nombre s’est fortement accru : c’est à cette époque que sont apparus, ou se sont confirmés, des noms comme P.D. James et Ruth Rendell, Frances Fyfield, Val McDermid, Minette Walters, au Royaume-Uni – et aux USA Sue Grafton, Sara Paretsky, Elizabeth George, Patricia Cornwell, Donna Leon, et bien d’autres.

Pendant ce quart de siècle, le contenu de leurs récits, leurs personnages, leur style d’écriture ont beaucoup évolué. L’objectif de ce livre : cerner leur spécificité, analyser comment les nouvelles venues conservent, détruisent ou subvertissent les stéréotypes du genre, ses langages et ses structures narratives. Étudier comment elles rendent compte de l’évolution sociale de la période concernée. En somme, tenter de décrire ce qu’est – ou n’est pas – une écriture féminine du roman policier à la fin du XXe siècle.

Il s’appuie pour ce faire sur les textes des romans policiers en question, mais aussi sur une large gamme d’études réalisées en langue anglaise et non disponibles en français à ce jour.

http://www.thebookedition.com/des-femmes-dans-le-noir-elizabeth-legros-chapuis-p-81955.html

 

Les éditions Archipel créent une nouvelle collection noire :

Cela s’appelle Cœur Noir. Cœur Noir est une nouvelle collection dirigée par Noel Simsolo : des événements historiques contemporains traités à la façon d'un thriller par de grandes plumes du polar français. Les deux premiers romans sortent bientôt :

Anneaux-de-la-honte.jpgFrançois Thomazeau - Les Anneaux de la honte

Été 1936, Albert Grosjean, reporter à Sport, hebdomadaire proche du parti communiste, mène une campagne farouche contre l'organisation des jeux olympiques à Berlin. Envoyé dans la capitale du Reich avec une délégation française, il rencontre Anna Mayer, escrimeuse juive qui participe aux Jeux avec l'équipe allemande...

Parution le 29 Août

Je-pars-demain.jpgMaud Tabachnik - Je pars demain pour une destination inconnue

A Lyon, Serge Menacé, fils de déportés, prend contact avec l'abbé Glasberg pour lui confier une mission délicate. Il s'agit d'obtenir du ministère de la marine l'autorisation d'embarquer plus de 4 500 rescapés des camps à bord du navire Exodus.

Destination : la Terre promise. Mais les Britanniques ont limité à 1500 le nombre de certificat d'entrée pour l'année 1947...

Étayé par une documentation historique précise, Maud Tabachnik raconte l’épopée de l’Exodus dans ce roman à suspense.

Ces deux romans passeront sur la table d’autopsie de Black Novel

 

Krakoen vous invite à prendre un petit noir :

Les cinq premières nouvelles parues dans la collection Petit Noir étaient excellentes, les cinq suivantes viennent de débarquer. Il s’agit de :

Boarding.jpgBoarding, de Jean-Marc Demetz;

Midi, tu prendras l’avion et ce soir, tu revivoteras dans une autre ville d’un autre pays. Ne crois pas y trouver l’apaisement, fumier ! Même si tu as décidé d’enrayer ta série meurtrière, rien ne retirera de ta tête de fêlé les flash-back qui te tire-bouchonnent les méninges. Tu subiras jusqu’au trépas le racket des remords qui taraudent ton corps à en vomir.

Chapeau.jpgChapeau, de Hervé Sard;

Ces soirs-là, il ne se faisait pas prier. Ses yeux brillaient du feu de ses excès. Du moins, c’est ce qu’on croyait. Il parlait, parlait, parlait encore avec sa drôle de voix. Un peu rauque, à cause du tabac. Envoûtante, étrange. La voix d’un homme qui en avait vu des choses, qui ne voulait pas oublier. À qui cela faisait du bien de ressasser le passé. Alors il racontait l’histoire de Mistinguett, vedette d’un soir d’un bal du 14 juillet.

Encube.jpgEncubé, de Frédéric Prilleux,

Un homme joufflu coiffé d’une casquette marine contemplait avec dégoût l’un des cinq parallélépipèdes exposés exceptionnellement au premier étage de la maison du Bourreau. Les tableaux régionalistes de Mathurin Méheut avaient, pour un temps, cédé leur place aux dernières créations de MasH…

Ligne-13.jpgLigne 13, d’Antoine Blocier

Céline se retourna, prit peur à nouveau. Ce malade la suivait. Vite, trouver un refuge, un lieu avec des gens, des flics… Heureusement elle savait courir et faufiler sa frêle silhouette avec agilité… Elle se retourna. Pas de taré à l’horizon. Ouf ! Son cœur s’apprêtait à jaillir de sa poitrine… « On se calme, ma fille, se dit-elle, on se calme. »

Lucille.jpgLucille, de Franck Membribe.

A cet instant j’ai empoigné un extincteur. Un acte réflexe. Le bruit des fixations arrachées au mur a fait sursauter le colosse. J’ai lu l’effet de surprise dans ses yeux juste avant de lui éclater la gueule avec le réservoir. Il est tombé raide. Je n’ai jamais cogné aussi fort de toute ma vie.

— C’est qui ce nase ? Putain, Lucille !

 

Vous pourrez trouver la Bande annonce sur Youtube :

http://www.youtube.com/watch?v=4d9pJIz8LNM&feature=player_embedded

A noter que vous pouvez les acheter sur le site de Krakoen (http://krakoen.net/) à moins de 3 euros, et aussi télécharger les 5 premiers PETIT NOIR pour la modique somme de 0.90 €/u sur tous les sites de vente de livres numériques.

Ceux là aussi vont passer sur la table d’autopsie chez Black Novel.

 

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 18:16

Le verdict est tombé. Les lauréats pour l’année 2012 sont tombés. Il s’agit de :

Avant d aller dormirAvant d’aller dormir de S. J. Watson (Sonatine) pour la catégorie Roman

Grandville mon amour de Bryan Talbot (Milady) pour la catégorie BD

L’Accordeur d’Olivier Treiner (24 25 Films) pour la catégorie Court métrage.

En même temps que cette annonce, vient de tomber la nouvelle sélection estivale de 5 romans, pour élire celui qui va aller en finale, 5 romans qui sont à lire d’ici le 16 septembre à minuit.

Donc, à vos votes, lisez et votez sur le site http://www.polar.sncf.com/

Voici donc les romans en compétition :

Sur les nerfs de Larry Foundation (Fayard)

Sur-les-nerfs.jpgFlash, fragments, vignettes, rythmes accidentés : Los Angeles est une jungle de béton trépidante où vit une foule ensauvagée. Poz et Army imaginent un meurtre qui pourrait rapporter, mais Army en sait trop, Poz va devoir l’éliminer. Gina élève seule son gosse hyperactif dans une baraque squattée par un gang du quartier. Angela se ronge les ongles en attendant que son mec se fasse descendre. Johnny pratique le zen en tirant les rats d’une cave désaffectée. Quant aux jeunes filles, certaines devraient apprendre à se méfier...

Un voyou argentin de Ernesto Mallo (Rivages Noir)

Voyou-argentin.jpgLaissé pour mort, le policier Perro Lascano a perdu logement et travail ; il a surtout perdu son grand amour, Eva. Dans une Buenos Aires où la démocratie peine à se mettre en place, la guerre est déclarée entre les services de police qui veulent reprendre à leur compte les trafics que contrôlaient les militaires. Tandis qu'un jeune procureur s'efforce de faire le ménage dans les rangs des anciens membres de la junte, Lascano est recruté comme enquêteur privé. Il doit mettre la main sur "Topo" Miranda, truand de la vieille école, qui a dévalisé une banque. Les commanditaires ne sont pas forcément des gens bien, mais Lascano a besoin d'argent pour retrouver Eva...

Le retour de Silas Jones de Tom Franklin (Albin Michel) 

Retour-de-silas-jones.jpgVingt ans plus tard, le jeune Noir revient comme policier dans une petite ville voisine. Larry, qui a repris le garage de son père, mène toujours une existence solitaire et pitoyable. Ils n'ont aucune raison de reprendre contact l'un avec l'autre, mais la disparition d'une jeune fille et la suspicion qui pèse à nouveau sur Larry vont contraindre les deux hommes à se confronter au passé douloureux, enfoui depuis tant d'années.

La tristesse du samouraï de Victor Del Arbol (Actes sud)

tristesse du samouraïComme souvent au début des histoires il y a une femme sur un quai de gare au petit matin. Mise élégante, talons hauts, gants de cuir, elle dénote parmi des passagers apeurés qui n’osent croire que la guerre est finie. Isabel fait partie du clan des vainqueurs et n’a rien à redouter de ces phalangistes arrogants qui arpentent la gare de Mérida en ce rude hiver 1941.

Quarante ans plus tard une autre femme a commis un meurtre et doit comparaître devant la justice des hommes mais pour cette brillante avocate, cela n’a guère d’importance. Elle est atteinte d’une tumeur cérébrale et c’est à sa mémoire qu’elle doit des comptes.
Sous un léger vernis de démocrates, les ex-phalangistes continuent de tirer les ficelles. Les personnages et les situations se répondent, marquant trois générations au fer rouge. Les carences affectives ont transformé les enfants en psychopathes, les victimes en bourreaux, le code d’honneur des samouraïs en un effroyable massacre.

Arab Jazz de Karim Miské (Viviane Hamy)

Arab-Jazz.jpgDans le 19e arrondissement de Paris toutes les communautés, religieuses et ethniques, se côtoient au quotidien. Sushis casher, kebabs, restaurant turc - point de ralliement de tous les jeunes du coin -, librairie d'occasion farcie de romans policiers jusqu'au plafond, coiffeur juif... Seul Ahmed Taroudant - qui a l'horrible privilège de découvrir le corps sanguinolent de sa voisine et amie, Laura Vignola, suspendu au-dessus de son balcon - se tient à distance de cette population cosmopolite : prisonnier d'une histoire personnelle traumatisante, rêveur, lecteur fou de polars... Il constitue le coupable idéal de ce crime abominable. Sa découverte l'oblige à sortir de sa torpeur et à collaborer avec le duo de la Crim' désigné par le commissaire Mercator pour mener l'enquête sur le meurtre : le flamboyant lieutenant Rachel Kufstein et le torturé lieutenant Jean Hamelot, fils d'un Breton communiste rationaliste, quelque peu égaré dans la capitale. Ensemble, ils ont toutes les cartes pour décrypter les signes et symboles de cette mort ignoble.

 Bonne lecture et bon vote.

 

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 10:23

Apero-polar.jpg

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 10:16

L’année dernière, j’ai eu la chance d’être choisi comme membre du jury professionnel pour élire le meilleur polar édité chez Points. Le gagnant fut Pete Dexter avec Cotton Point pour 2011 et Fakirs de Antonin Varenne pour 2012.

Cette année, c’est reparti. Jérôme Lambert m’a demandé de rempiler, eh bien, je rempile. Le jury sera composé de 20 jurés professionnels et 40 jurés lecteurs. Et alors que l’on connaissait les premiers romans en ce début d’année, à savoir :

            La femme congelée de Jon Michelet

            Les lieux infidèles de Tana French

L’homme inquiet de Henning Mankell

Je ne porte pas mon nom de Anna Grue

La nuit de Geronimo de Dominique Sylvain

Voici que viennent les deux nouveaux titres … et là, accrochez vous ! Il va y avoir de la bagarre et de la discussion pour choisir le gagnant de l’année 2012. Car les deux titres suivants ne sont rien moins que :

Les visages écrasés de Marin Ledun

Bienvenue à Oakland de Eric Miles Williamson

Pour ceux qui ne connaîtraient pas, en voici les sujets. Un seul conseil : lisez les au plus vite, ils sont tous les deux excellents et importants. Evidemment, je ne cherche pas à influencer le jury !

Les visages écrasés de Marin Ledun

Visages-ecrases.jpgObjectifs inatteignables, management à la menace, restructurations et mises au placard… Personne ne connaît ça mieux que moi. Vincent Fournier, salarié d’un centre d’appels au bout du rouleau, m'a tout raconté avant que je ne mette fin à ses souffrances. C'est mon boulot, je suis médecin du travail. Écouter, rassurer, alerter la direction. Et soigner. Avec le traitement approprié, quel qu’il soit.

Né en 1975, Marin Ledun est romancier. Il a déjà publié sept romans noirs, dont Modus Operandi (prix Plume libre 2008), La Guerre des vanités (prix Mystère de la critique 2011) et Zone Est.

« Une mécanique perverse, remarquablement dépeinte par Marin Ledun dans toute sa froideur clinique, sa folie destructrice. »

Le Monde des Livres

 

Bienvenue à Oakland de Eric Miles Williamson

Bienvenue-a-Oakland.jpgEtat civil : T-Bird Murphy. Localisation : Oakland, porte du désespoir, ville des déshérités et des laissés-pour-compte de l’Amérique triomphante. Je suis recherché pour un crime que je n’ai pas commis. Ma seule faute : avoir espéré. Enfance déglinguée, boulots minables déchéance alcoolisée, une jeunesse banale à Oakland. Etudes, mariage, travail, j’ai tenté l’échappée… en vain.

Né à Oakland en 1961, Eric Miles Williamson fut ouvrier de chantier avant de devenir professeur de littérature à l’université. Il est auteur de romans noirs remarqués, dont Gris-Oakland et Noir Béton.

« L’écriture de Williamson est transcendante. Sa prose flotte sur des rythmes torrides

qui évoquent la hardiesse et l’exubérance du jazz. »

The New York Times

 

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 17:31

Un petit jeu de mots faisant référence aux Beatles, pourquoi pas ? Car vous avez bien lu, ce sont 4 romans qui débarquent de chez Jigal, trois nouveautés et une réédition en poche. Et quand vous saurez que, dans le lot, il y a le dernier Philippe Georget, et deux premiers romans, vous allez lire ce billet plus dans le détail. Et, une fois lu les quatrièmes de couverture, vous vous précipiterez chez votre libraire.

A noter aussi que Jigal change le visuel de ses couvertures. Au photos sur fond jaunes, on a droit à des variantes de couleur. Les nouvelles couvertures ne copient sur personne, ont leur propre identité et me plaisent beaucoup … mais ce n’est que mon goût !

Mais arrêtons là les palabres, voici les trois nouveautés et la réédition de ce printemps 2012, dont vous allez entendre parler sur Black Novel :


Les Violents de l'automne de Philippe Georget :

Violents-de-l-automne.jpgÀ Perpignan, l’automne est une saison tumultueuse. Le vent violent le dispute à la pluie diluvienne. Un temps à ne pas mettre un flic dehors. Pourtant un retraité pied-noir est retrouvé dans son appartement, assassiné d’une balle dans la tête... Le sigle OAS laissé près du cadavre, la destruction quelques jours plus tard d’une stèle controversée et la découverte d’un autre ancien Français d’Algérie abattu au volant de sa voiture sèment la panique dans la communauté. Le lieutenant Sebag, qui a par ailleurs promis à sa fille de faire toute la lumière sur l’accident mortel survenu à un de ses amis, est officiellement chargé de l’enquête. Flic réputé et intuitif, il va, en traquant le tueur avec son équipe, faire ressurgir du passé un mystérieux commando ayant sévi, il y a bien longtemps, du côté d’Alger. C’est dans ce contexte que les derniers mois de poudre et de sang de la guerre d’Algérie, ses horreurs, ses espoirs, ses trahisons et ses errances vont remonter à la surface jusqu’à la nausée... Cinquante ans plus tard, il est temps de régler l’addition...

Tous les détails sont ici : http://www.polar.jigal.com/?page=liens&p=103

 

Réseau d’état de Hugues Leforestier :

Reseau-d-etat.jpgÀ la veille des élections présidentielles, un homme à bout de souffle qu’on essaie — en très haut lieu — de faire passer pour un terroriste, est traqué par toutes les polices de France. La cible, un ancien gauchiste devenu mercenaire pour une obscure officine spécialiste des coups tordus, a dans sa jeunesse entretenu des relations plus que privilégiées avec plusieurs hommes d’État. Et détient peut-être des dossiers compromettants sur certains d’entre eux... Une excellente raison sans doute de déclencher les manœuvres sans foi ni loi des cercles rapprochés du pouvoir afin de le faire disparaître au plus vite... et définitivement ! De la Françafrique à la présidence de la Commission européenne, en passant par les fameux dîners du Siècle, il faudra toute la perspicacité de Lou, journaliste politique d’un grand quotidien national, talentueuse et opiniâtre, pour dénouer les fils complexes de cet écheveau politique à l’allure très contemporaine...

Tous les détails sont ici : http://www.polar.jigal.com/?page=liens&p=102

 

Parjures de Gilles Vincent :

Parjures.jpg« Il songea au crissement des ciseaux sur le col de la chemise, à la gorge tranchée... Il imagina les suppliques masquées derrière le sparadrap du condamné... Il songea encore au regard terrorisé face au châtiment suprême...». Aïcha Sadia, commissaire de police, est une femme désespérée depuis la mystérieuse disparition de son compagnon Sébastien au large d’une plage. Mais quand plusieurs cadavres décapités d’ex-taulards sont découverts dans des entrepôts abandonnés de la ville, c’est elle et son équipe qui se retrouvent en première ligne. Certains indices laissent penser que quelques extrémistes pourraient avoir trouvé là, un moyen radical de remettre la peine de mort au goût du jour. À sa sortie de prison, Abdel Charif, condamné pour meurtre puis finalement gracié, leur échappe de justesse... Et pour sauver sa peau et obtenir sa réhabilitation, il propose à Aïcha un étrange marché : elle prouve son innocence, il la mène jusqu’à Sébastien... Manipulations, horreurs et parjures vont alors guider Aïcha dans une enquête libératrice... Jusqu’à la mort !

Tous les détails sont ici : http://www.polar.jigal.com/?page=liens&p=101

 

Franco est mort jeudi de Maurice Gouiran :

Franco-est-mort-jeudi.jpgLe 20 novembre 1975, Franco meurt au petit matin à Madrid. Lorsqu’Élisa, réfugiée espagnole, apprend la nouvelle à la Manufacture des Tabacs de la Belle de Mai, c’est son passé, tragique et douloureux, qui ressurgit brutalement. L’été 1936 à Madrid, l’hiver 1938 à Barcelone, la Retirada — cette longue cohorte de désespérés, cette horde de vaincus, de malades, de blessés fuyant l’Espagne et parqués sur la plage glaciale d’Argelès — la mystérieuse disparition de Ramon, son père, alors officier dans l’Armée Populaire Républicaine... Une foule d’images et de vieux fantômes submergent alors ses jours et ses nuits... 35 ans plus tard, Élisa n’est plus et l’Espagne met fébrilement à jour les charniers du Franquisme. C’est Manu, son fils, un looser, un peu voyou, un peu paumé, qui, en recevant d’Espagne une lettre destinée à sa mère, va permettre à ce terrible passé de remonter à la surface. Mais Manu n’aurait sans doute pas été bien loin si sa route n’avait croisé celle de Clovis Narigou... Clovis, qui de Marseille à Madrid démêle l’écheveau et tente de percer les mystères entourant la famille espagnole de Manu. Clovis qui enquête, pare les coups et pénètre le Barcelone de la grande époque, celui de Dali et de Picasso... Clovis qui découvre, ahuri, le camp de Karaganda et les horreurs de la guerre civile...

Tous les détails sont ici : http://www.polar.jigal.com/?page=liens&p=100

 

Vous hésitez encore ? Alors regardez donc Jimmy Gallier présenter lui-même ses quatre romans ici : http://www.dailymotion.com/video/xqp8t2_jigal-polar-les-nouveautes-de-mai-2012_creation

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 09:42

Voici quelques romans à noter sur vos tablettes et dont les auteurs m’ont fait part. A vous de vous faire une idée sur ces intrigues qui me paraissent fort prometteuses :

La conjuration des masques de Jean Marie Palach :

Conjuration-des-masques.jpgLorsque le corps d’un jeune homme est découvert, un matin, dans son appartement parisien, la mise en scène macabre — un masque a été déposé sur le bas-ventre — convainc la commissaire Clémence Malvoisin, de la brigade criminelle, que l’affaire n’est pas ordinaire.

Deux autres victimes sont retrouvées. La commissaire comprend alors que la traque sera longue pour mettre fin à cette folle série. Une traque qui la conduira à Venise, sur les traces des grands artistes du seizième siècle et de Casanova et qui l’obligera à décrypter la logique du meurtrier pour mieux le confondre.

Ce roman est édité par Corsaire éditions dans la collection Pavillon noir. Tous les détails sont ici :

http://www.polarspavillonnoir.com/product/LA-CONJURATION-DES-MASQUES-Jean-Marie-PALACH2

 

Serenitas de Philippe Nicholson :

Serenitas.jpgParis dans une ou deux décennies. Á peine. Dans une France effondrée, après la « Grande Crise » qu’ont connue la plupart des pays européens, et au bord de l’insurrection, avec une violence accrue et une résurgence de l’extrémisme, Fjord Keeling, journaliste au grand quotidien Le National (premier groupe médias de l’hexagone sous la houlette d’un homme d’affaires chinois qui a fusionné l’ensemble des rédactions et veille au bien être de ses salariés), se retrouve au centre d’une machination infernale, à la solde des plus puissants. Un thriller « orwellien » ultra réaliste, en phase avec les crises actuelles, sur fond d’état en faillite, de multinationales véreuses, d’attentats chocs, et de meurtres en pagaille...

Une enquête effrénée et haletante, menée tambour battant dans une société qui s’effrite, avec de puissants conglomérats qui décident, seuls, du sort de la France. Roman d’anticipation, Serenitas est le deuxième livre de Philippe Nicholson (ancien journaliste financier), après Krach Party et sa plongée en apnée des les coulisses brutales du monde de la bourse (Carnets Nord, 2009).

Ce roman est édité par Carnets noirs. Tous les détails sont ici :

http://www.carnetsnord.fr/titre/serenitas

 

Une valse à trois temps de Christian Barrière (Editions Benevent)

Valse-a-trois-temps.jpgUn ouvrage dans lequel Christian Barrière fait surgir de l’oubli une odieuse affaire d’empoisonnement qui s’est déroulée dans son village natal, Les Cars en Haute-Vienne, au cours du deuxième semestre de l’année 1944.
Une jeune fille de 21 ans a empoisonné, tour à tour et en l’espace de quelques mois, son demi-frère, sa demi-soeur et enfin sa mère. Son père adoptif, prisonnier en Allemagne à l’époque des faits, a probablement échappé à cette hécatombe. Après son retour au pays, il en a gardé les stigmates à jamais…
L’affaire n’étant pas juridiquement prescrite, l’auteur n’a pas eu accès au dossier de justice. Il a donc effectué un long travail de recherche en recueillant des témoignages auprès des villageois et des articles de presse auprès des archives départementales. Il a pu ainsi reconstituer le parcours de vie et le cheminement psychosomatique de cette empoisonneuse.
D’une manière adroite et romancée, il prête sa plume à la criminelle comme si c’était elle qui nous confessait le cheminement de ce qui l’a conduit à commettre le pire…
L’ouvrage est complété d’une annexe riche en commentaires et en documents de la presse locale qui s’était faite à l’époque l’écho, de cette épouvantable et méconnue affaire ! Cette Valse à trois temps empoisonnée, oubliée ou passée inaperçue pour raison majeure d’un pays en guerre, n’avait pourtant rien à envier à d’autres affaires criminelles inscrites dans la mémoire collective car beaucoup plus connues et médiatisées !

Tous les détails sur http://www.editions-benevent.com/


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