Ce blog a pour unique but de faire partager mes critiques de livres qui sont essentiellement des polars et romans noirs. Pour me contacter : pierre.faverolle@gmail.com
Mes journées ne faisant que 24 heures, je ne peux décemment tout lire. Alors, comme je reçois beaucoup d’informations à relayer, voici une petite sélection des polars récemment sortis, qui m’ont été fort gentiment recommandés.
Sol de Philippe Yvon (Lulu.com)
Ruelle sombre, Sol, , déambule dans son quartier du South Pigalle, le SoPi. Un bon Miles Davis en mode play. Vingt ans d'une vie vouée au jazz, dix ans à chercher le meurtrier de son
père. Sol, jeune femme énigmatique qui carbure à l'impro se voit plonger dans un univers parisien noir avec comme seule ouverture sa musique. Sol en perfusion constante avec l'adrénaline et la
violence, lance des regards sur la vie sans compromis .
Sol est un polar rythmé au son du Jazz.
Solitaire un diamant Brut
SOL la dominante de DO
SOL une jeune femme rude
SOL au regard sans bémol
SOL la clé du Jazz
SOL....
Signé Radarax de Jean Marc Demetz
COMMISSAIRE : « Il y a pire. Hier, l’équipe de Kickuncoutétoupal n’a jamais trouvé les studios de la radio. L’annulation de l’émission a provoqué une
manif au centre de Lille. 500 motards ! Tous dans le brouillard ! Ils se sont rentrés dedans les uns les autres ! On a relevé 235 constats à l’amiable et 123 constats pas à l’amiable. C’est la
zizanie. » BILL : « Comment êtes-vous certain que ce soit Radarax ? » COMMISSAIRE : « J’ai reçu une cassette. Tu vas l’entendre… »
Signé Radarax est un feuilleton radiophonique édité chez sKa Éditeur numérique.
Vous retrouverez dans ce feuilleton loufoque écrit pour la radio les personnages hauts en couleurs de mon premier polar : Wagadou, paru en 2006 chez Krakoen.
Un hommage motard à Signé Furax…
SIGNÉ RADARAX est proposé à l’achat sur toutes les plateformes de vente de livres numériques. Vous le trouverez en format courant e-Pub et aussi en format PDF au prix de 1,99 €.
Ombres et errances de Hervé Le Choucas (Kirographaires)
Blessures de l’enfance livrée à elle-même, émotions refoulées qui fleurent un inquiétant mal-être, la voilà qui sombre inexorablement dans une
spirale vertigineuse semblable à un improbable retour, là où le réel perd tous ses contours rassurants, là où l’existence elle-même se teinte de désenchantement poisseux et de cette mélancolie
qui assèche.
Puis c’est l’ancrage mortifère dans un égarement total pétri d’outrage, de drogue et de provocation. C’est aussi la haine qui viendra la ronger. Une haine inspirée par la perfidie subie et les pires humiliations qui puissent secouer une jeune femme en peine de reconnaissance.
Dépendance affective, désirs exaspérés par le besoin d’aimer et d’exister pour quelqu’un, elle se verra brûlée au fer rouge de la trahison.
Adepte inconditionnelle de la scène rock-gothique, sa vie est calquée sur ses noirs idéaux.
C’est l’histoire d’une jeune écorchée, engloutie par le gouffre enténébré des tourments existentiels ; celle dont la conscience chloroformée a laissé toute place à une pâleur chagrine et à un mode de vie déjanté.
Toujours plus loin, portée aux pires excès par son implacable destinée, c’est là une manière irréfléchie de se précipiter soi-même vers le jour où tout finirait mal, où tout finirait froidement pour elle.
Une plongée glauque dans un univers glauque qui semble dénué de toute espérance.
Et pourtant…
Montevideo Hotel de Muriel Mourgue (Editions ExAequo)
Ce roman noir est la première enquête du détective privé Thelma Vermont. L’action se déroule à New-York à la fin des années cinquante au milieu
d’une bohème en pleine effervescence créatrice. Un musicien, Martin Lassovski, saxophoniste dans une formation de jazz appelée Beaulieu’s Band, est assassiné un soir d’automne. Son ami, John
Ginger demande à Thelma Vermont de mener l’enquête car la police semble peu se soucier du meurtre de Martin. Commencera alors pour Thelma la découverte d’un microcosme qu’elle se met peu à peu à
apprécier.
Dans ce roman noir « à l’ancienne », elle va côtoyer des patrons de club un peu louches, des écrivains, des musiciens ; le tout dans une société de consommation à son apogée, certes traumatisée par la guerre froide et guettant l’arrivée des premiers Martiens, mais qui croit en un avenir rose bonbon sur fond de cinoche hollywoodien. Thelma n’est pas dupe, les horreurs de la seconde guerre mondiale -à laquelle elle a participé en Angleterre- sont encore trop fraîches dans sa mémoire. Peut-on encore croire en quelque chose après tout cela ? Et surtout est-il possible d’oublier et de passer à autre chose ? Car on fait d’intéressantes rencontres à New York dans ces années-là ; de Kerouac aperçu à la White Horse Taverne à Billie Holiday, sans oublier Ava Gardner –entrevue à Central Park- ; même si, comme le chante Dana Raise tout se termine toujours par un rêve noir, un Black Dream blues…
Lumière noire de Marie Frering (Editions Kyklos)
Naples a été évacuée avant le passage d’un nuage toxique. Ils sont trois, le padre Ciabatta, Samuel l’Éthiopien et Gianni, un bâtard d’une famille de
la camorra, décidés à rester et à vivre dans les sous-sols de la ville…
Leur aventure nous entraîne dans la porosité des mondes, ponctuée par les figures des arcanes du Tarot de Marseille, théâtre et art de la mémoire.
Née en 1960 en Alsace, Marie Frering est écrivain, réalisatrice. Elle poursuit depuis plusieurs
années des ateliers d’écriture, principalement auprès de publics défavorisés. Aujourd’hui, elle travaille principalement sur des romans, des nouvelles et des adaptations pour le théâtre et le cinéma. Elle est l’auteur de :
Désirée (Quidam Editeur, 2005)
L'Ombre des montagnes (Quidam Editeur, 2009)
Le Livre d'Amba Besarion de Besik Kharanaouli, traduit du géorgien par Marie Frering et
Omar Tourmanaouli (Quidam Editeur, 2010)
Le petit peuple des airs, livre pour enfants illustré par des gravures d'Elsa Frering (Jean-Pierre Huguet éditeur, 2012)