Ce blog a pour unique but de faire partager mes critiques de livres qui sont essentiellement des polars et romans noirs. Pour me contacter : pierre.faverolle@gmail.com
Avant les congés d’été, j’ai décidé de mettre le turbo pour vous proposer toujours plus d’avis sur les polars, en espérant que cela vous serve à quelque chose. A partir du mois de juillet, et ce pendant deux mois, le rythme de parution va descendre à deux billets par mois, parce qu’il fait trop chaud pour travailler !
Dans la rubrique Oldies, j’aurais rendu un hommage tardif à Monsieur Elmore Leonard, en parlant de son roman qui date de dix ans : Mr Paradise de Elmore Leonard (Rivages). Ce n’est pas son meilleur, mais avec Elmore Leonard, c’est toujours bien.
Du coté des américains, j’aurais lu deux romans qui sont en lice pour Meilleurpolar.com des éditions Points, à savoir Brunetti et le mauvais augure de Donna Leon, que j’ai trouvé bien surtout quand il parle de la corruption en Italie, et Une belle saloperie de Robert Littell, qu’il faut prendre à mon avis comme un amusement de l’auteur, une variation dans le domaine du polar de détective privé. Enfin, comme d’habitude, le dernier roman de Thomas H.Cook, Le dernier message de Sandrine Madison (Seuil) est superbe et nous oblige à nous poser des questions importantes avec la subtilité qui le caractérise, et rien que pour cela, il vaut le détour.
Les éditions Jigal nous ont dégotté un nouvel auteur africain. Et comme je l’écrivais dans mon billet : en terme de style imagé, on fait difficilement mieux que les auteurs africains, tant ils semblent être les nouveaux créateurs de la langue française. Même si l’intrigue, dans le fond et la forme, est classique, ce roman est un pur plaisir de lecture grâce à son style, fait d’expressions du cru imagées. Lisez La traque de la musaraigne de Florent Couao-Zotti (Jigal) et vous m’en direz des nouvelles.
Le chouchou de ce mois revient donc à Poubelle’s girls de Jeanne Desaubry (Editions Lajouanie) car j’ai adoré ses personnages, j’ai adoré son sujet, j’ai adoré son contexte, j’ai adoré son style. De ce sujet dramatique, je garderai longtemps en mémoire Elisabeth, Paloma et Blanche que j’aurais côtoyées pendant trois jours. C’est un titre de chouchou bien mérité que celui là, et qui me tient à cœur.
Je vous donne rendez vous à la fin du mois d’aout pour décerner le titre du chouchou de l’été. Et d’ici là, n’oubliez pas le principal, lisez !