Ce blog a pour unique but de faire partager mes critiques de livres qui sont essentiellement des polars et romans noirs. Pour me contacter : pierre.faverolle@gmail.com
Les larmes de pierre (Les Souriants Tome 1) de Fabrice Daimler (Editions Ipanema)
Quai des Orfèvres, « Picasso », un inspecteur à la mémoire absolue en charge de la Brigade des objets d’art, se voit confier ce qui paraît être une banale affaire de tableaux volés. En tentant d’assembler les pièces du puzzle avec l’aide de Germont, son assistant, et de sa fille Lisa, directrice du laboratoire du Louvre, il met à jour une affaire convoquant les Évangiles, les francs-maçons, la CIA, des alchimistes et un laboratoire pharmaceutique suisse. Un secret séculaire dont la révélation pourrait bouleverser l’humanité. Or celle-ci n’est pas prête à entendre « la vérité » et une congrégation secrète et ancestrale veille au grain : les Souriants.
Ici, là, ailleurs, depuis la nuit des temps, les Souriants sont à l’œuvre. Qui sont-ils ? Et quel secret ces hommes dotés de pouvoirs étranges protègent-ils si férocement d’un bout à l’autre du monde ?
Fabrice Daimler signe avec Les Larmes de Pierre le premier tome de la trilogie des Souriants, série policière et ésotérique dont la rigueur et l’érudition ne valent que par le rythme et la gourmandise avec lesquels les pages se tournent.
Les lois de la cité de Fabrice Guillet (Le Lamantin)
En partant travailler un matin, Marianne, jeune aide-soignante, découvre un corps au pied de son immeuble.
Avec l’aide de son ami Younès, apprenti footballeur professionnel, elle va chercher à découvrir l’origine des actes de violence qui s’abattent sur leur cité.
Au-delà du polar, « Les lois de la cité » met en lumière la vie riche en humanité des quartiers populaires, loin des stéréotypes. Le roman lève aussi le voile sur les arcanes du football professionnel.
Fabrice Guillet est l'auteur de trois romans policiers et d'un album jeunesse.
Il vit en banlieue parisienne où il anime des ateliers d'écriture auprès d'enfants et d'adolescents.
Retour aux sources de Jean-Marie PALACH (Pavillon Noir)
Dominique Nativel, un député proche du Président de la République française nouvellement élu, est poussé sous une rame du métro parisien, station Saint-François-Xavier, sur la ligne 13. Beaucoup de monde pouvait en vouloir à cet homme politique prometteur, qui multipliait les frasques extra conjugales et n’hésitait pas à dénoncer les dérives de personnages riches ou puissants. Le ministre de l’Intérieur charge la commissaire Clémence Malvoisin de débrouiller l’affaire, sans faire de vagues.
Son enquête l’obligera à remonter aux sources de sa propre famille, sur l’île de La Réunion, où un destin cruel avait une première fois frappé Nativel, enfant.
Les gros mensonges de Max Obione (Horsain)
Heureusement que le mensonge existe ! Que serait la vie sans une part d’ombre et de fantasmagorie ? Un enfer ! Un totalitarisme invivable ! Tordre la réalité, dévoyer le vrai, masquer le désordre que la vérité pourrait entraîner, se défendre, embellir, dire ce que votre interlocuteur souhaite entendre, abriter les amants, taire un secret, lancer la rumeur, user de la calomnie, blesser, user du faux, se cacher derrière le paravent du mensonge, par action ou par omission, Ô quelle belle matière pour un raconteur d’histoires ! Les romans et les nouvelles sont remplis de ces mensonges que l’on pare du beau mot d’imagination…
Max Obione nous embarque dans ses nouvelles aux univers variés pour ne pas lasser le lecteur. Dans son troisième recueil, on retrouve des textes disséminés ici ou là et quelques inédits. Max est un fieffé menteur, alors régalez-vous !