Ce blog a pour unique but de faire partager mes critiques de livres qui sont essentiellement des polars et romans noirs. Pour me contacter : pierre.faverolle@gmail.com
Les mois se suivent et ne se ressemblent pas. En ce mois de mai, j’aurais moins lu, beaucoup moins lu, donc moins chroniqué. Par contre, nous avons fêté en grandes pompes les cinq ans du blog. Nous avons aussi fêté le retour de Suzie, qui nous a parlé de Des yeux dans la nuit de Chevy Stevens (Archipel) qui est un excellent thriller. Décidément, cette auteure est à suivre tant elle sait creuser les psychologies humaines au travers de scenarii bien construits.
J’aurais aussi eu l’occasion de décerner mon deuxième réel coup de cœur de l’année à un roman extraordinaire, à savoir Trois mille chevaux vapeur de Antonin Varenne (Albin Michel), un roman qui se passe au dix neuvième siècle, un portrait rare d’un homme en recherche de rédemption, une réflexion aussi sur l’humanité et la folie des hommes. Ce roman pourrait bien être ma meilleure lecture de l’année, c’est vous dire comme j’y tiens.
Ce mois de mai, ce fut aussi le mois de George P.Pelecanos, puisque j’aurais chroniqué le premier roman de cet auteur paru en France dans le cadre de la rubrique Oldies : Le chien qui vendait des chaussures de George P.Pelecanos (Gallimard – Série Noire), un roman qui reprend les thèmes chers à l’auteur, ainsi que son dernier roman en date Le double portrait de George Pelecanos (Calmann-Levy), qui semble montrer les différences de génération. D’ailleurs, ce fut amusant de lire ces deux romans éloignés de plus de vingt ans et la façon dont ils se faisaient écho.
Ne ratez pas non plus un très bon premier roman, L’échiquier d’Howard Gray de Florent Marotta (Rouge Sang) qui est certes un peu bavard au début, mais qui part à 100 à l’heure dès que les 3 personnages principaux sont en place. Et rien que pour la scène finale, ce roman en vaut la peine.
Je vous avais dit qu’en ce mois de mai, je me faisais plaisir et que je lisais les auteurs que j’affectionne particulièrement. J’ai donc dévoré Lignes de sang de Gilles Caillot (Toucan Noir), qui est un thriller impossible à lâcher, avec un final renversant. La palette de l’ange de Catherine Bessonart (Editions de l’aube), deuxième roman de l’auteure aura confirmé tout le bien que j’en pense avec un scenario diabolique et formidablement bien mené. Le duel de Arnaldur Indridason (Métaillié Noir) est encore une fois très bon. Cette fois ci, Indridason nous propose une enquête avec Marion Briem en 1972, future chef et mentor de Erlendur et c’est encore une fois très fort.
La palme du chouchou du mois revient donc, ce mois ci, à L’hexamètre de Quintilien de Elisa Vix (Rouergue Noir) pour la charge émotionnelle que contient ce roman, pour sa construction très maitrisée, pour son sujet terrible, pour son sujet dramatique qui, je dois vous l’avouer, m’ont secoué et m’ont fait pleurer.
Je vous donne rendez vous le mois prochain pour un nouveau chouchou. En attendant, n’oubliez pas le principal : lisez !
Salut Pierre<br />
J'hésite à me lancer dans la lecture de ce nouveau roman d'Elisa Vix, je l'avoue. J'avais trouvé bien le précédent, sympa mais pas plus. Juste un "ressenti" perso, qui vient peut-être du fait que je ne suis pas entré à 100% dans son univers. Amitiés.
Salut Claude, perso aussi, j'avais beaucoup aimé le précédent, j'ai adoré celui ci qui me semble un cran au dessus. Emotionnellement, je trouve que c'est très fort et je trouve qu'Elisa Vix dépasse le simple divertissement. Mais je ne veux en aucun cas t'influencer dans tes lectures ! Amitiés