29 janvier 2014
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Le mois de janvier avait bien commencé. Enfin, bien commencé, façon de parler, puisque je partais dans un cauchemar absolument incroyable, de ceux dont on se rappelle toute une vie. Je ne pouvais faire autrement que d’accorder un noirissime coup de cœur à Rouge est le sang de Sam Millar (Points), réédition de Redemption factory paru à l’époque chez Fayard.
Je m’étais dit que j’aurais du mal à me relever, que toutes mes lectures suivantes me paraitraient fades. Il n’en a rien été. Par contre, quand je fait un petit retour sur mes avis du mois de janvier, je m’aperçois qu’à part mon coup de cœur, je n’aurais chroniqué que des romans français. Hasard de mes choix ? Oui, sans aucun doute, mais aussi une formidable preuve de la richesse de la production hexagonale.
J’aurais fait chauffer la liseuse en ce début d’année avec deux bons polars : un en format court d’une toute jeune auteure dont on est en droit d’attendre beaucoup à l’avenir. Je veux parler de On ne joue plus depuis longtemps de Karine Gehin (Storylab). Et un polar politique d’un jeune auteur aussi dont la passion est justement de parler de politique. Dans ce cas, il s’agit de la lutte pour les élections municipales pour conquérir la mairie de Concarneau. Ça s’appelle Concarn’noir de Marek Corbel (A verba futuroruM). Pour le cas de ces deux auteurs, j’en suis sur, le meilleur est à venir.
Cette rentrée littéraire 2014, si on peut l’appeler comme ça, est à marquer d’une croix pour les premiers romans, tant la qualité des deux romans dont je vais vous parler est évidente. Dans les deux cas, l’écriture est fluide et est exemplaire quand il s’agit de peindre une ambiance. Et pourtant, les intrigues ne se déroulent pas du tout au même endroit, les sujets sont très différents, mais un parallèle peut être fait quant à leurs qualités d’écriture. Le premier se passe sur une ile proche des cotes bretonnes et place un immigrant illégal ukrainien au milieu des pêcheurs et se nomme Terminus Belz de Emmanuel Grand (Liana Levi). Le deuxième nous place en plein cœur de Notre-Dame de Paris en plein mois d’aout, au milieu des touristes et c’est le très beau La madone de Notre-Dame de Alexis Ragougneau (Viviane Hamy).
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