Voici donc la première rubrique des chouchous de Black Novel. Cela sera l’occasion pour moi de faire un bilan des lectures du mois, et pour vous de subir un rappel sur la ou les très bonnes lectures à noter sur vos tablettes. Et pour commencer, ce n’est le chouchou du mois d’aout que je vais élire, mais bien le chouchou de l’été 2012.
En parlant de bilan, cet été fut celui de quelques déceptions et non parmi des moindres. Cela a commencé avec Don Winslow et son Heure des gentlemen, au scenario bien trop faible, même si la lecture est plaisante. Cela a continué avec Miséricorde de Jussi Adler Olsen, que j’ai trouvé moyen, puis Le bloc de Jérome Leroy dont j’attendais peut-être trop. Il y eut aussi le premier roman de Peter Leonard, Ne tremble pas ! à propos duquel j’ai trouvé la fin trop plate. Enfin, je suis tombé sur ma première déception pour un auteur dont je suis grand fan : Roger Jon Ellory et ses Anges de New York m’a paru trop mal foutu, trop mal écrit et tellement rempli de poncifs que j’ai eu du mal à reconnaitre cet auteur dont j’admire le style. Un coup d’épée dans l’eau en somme.
A coté de ces déceptions, on trouve les cadors, qui sont à leur meilleur niveau. Il y eut le magnifique et vénéneux Fin de l’innocence de Megan Abbott, le très bon Arnaldur Indridason avec sa Muraille de lave, et la confirmation de Dominique Sylvain avec La nuit de Geronimo. Sans oublier Karim Madani, qui avec Le jour du fléau démontre qu’il vogue avec les meilleurs auteurs de roman noir.
Il y eut enfin de belles découvertes. Outre le coup de cœur décerné à Monsieur le commandant de Romain Slocombe pour un roman magnifique,
j’ai découvert des auteurs plein de promesses, même si certains n’en sont pas à leur premier roman. C’est le cas de Frederic Mars avec Non Stop, roman qui va à 100 à l’heure à la façon de 24 heures chrono et c’est
bigrement réussi. C’est le cas aussi de Alexis Aubenque qui réussit un fort joli polar centré sur des personnages forts dans Canyon Creek. Belles découvertes
aussi de l’univers de Richard Morgièvre avec United colors of crime ou de celui décalé de Ange Rebelli et Jack Maisonneuve avec Gonzo à gogo. Enfin, j’ai lu un premier roman qui même s’il
n’est pas parfait, mérite d’attendre le deuxième tome et il s’agit de Je ne porte pas mon nom de Anna Grue.
Mais alors, me direz-vous, à qui vais-je décerner le titre (virtuel) de chouchou Black Novel de l’été 2012 ? Il revient à Samuel
Sutra avec Les
particules et les menteurs. Parce que rares sont les polars humoristiques, que les deuxièmes aventures de Tonton et compagnie sont aussi drôles que les premières et parce que j’adore
ce ton qui ressemble aux Tontons flingueurs. Félicitations au vainqueur et n’oubliez pas : lisez !
gridou 31/08/2012 12:01
Pierre faverolle 31/08/2012 20:34
holden 30/08/2012 21:21
Pierre faverolle 30/08/2012 21:30
Oncle Paul 29/08/2012 20:20
Pierre faverolle 29/08/2012 20:51