2 juillet 2009
4
02
/07
/juillet
/2009
09:38
J’ai plein de copains qui n’arrêtent pas de me dire que DOA, c’est génial. Alors, l’année dernière, je m’étais essayé à Citoyens clandestins,
dont j’adorais le titre. Ca tombait bien, c’était pendant les vacances, et je me réserve toujours le lourd pour ces périodes de repos. Au final, c’était bien, mais c’était tout. Je trouvais que
les copains exagéraient un peu. Pas dégoutté pour un sou, je récidive, pour ne pas rester sur une impression mitigée.
Moissac, Sud Ouest de la France. En plein milieu des vignes, un règlement de comptes entre trafiquants de drogue et un mystérieux motard donne
lieu à une déferlante de meurtres. Dont la torture dite du « Serpent aux mille coupures » qui vient de Chine. La police évidemment entre en jeu, toujours en retard et un peu dépassée.
Seul le lieutenant colonel Massé du Réaux arrive à comprendre et à suivre le rythme.
Dans ce petit roman (200 pages), il y a une multitude de personnages (une quinzaine) et une multitude de sujets (le trafic de drogue, le
racisme, le fonctionnement de la police, la politique …) Bref, ça part dans tous les sens, ça bouge, ça tire, ça tue, ça va vite. Et je dois dire que la facilité de la lecture aide beaucoup. Le
style de DAO se marie très bien avec l’action, c’est très imagé avec peu de dialogues mais il faut dire que les protagonistes tuent avant de parler et que dans les petits villages, on n’aime pas
parler aux inconnus.
Mais à part ça, je dois reconnaître que je suis resté sur ma fin. Il y a tant de sujets abordés mais pas traités, entre le trafic de drogue des
Colombiens qui veulent s’implanter en Europe, l’impuissance des moyens de la police face à ce fléau, ou le racisme des villageois envers les non-blancs. Pourquoi ne pas avoir fait un roman de 400
ou 500 pages, de prendre le temps de placer les personnages, et de parler de ces thèmes forts.
Alors, oui, je reste sur ma fin. En voulant faire court comme un coup de poing à l’estomac, la psychologie des personnages reste au second
plan, laissant la place à l’action. Le sujet est au final trop complexe ou les thèmes trop nombreux pour être traités aussi vite. J’ai surtout l’impression que l’auteur a voulu écrire une petite
histoire de film d’action (facilement scénarisable) alors que pour le coup, il pouvait faire quelque chose de monumental.
Voilà : je reste sur ma fin. D’ailleurs, c’est la fin de mon article … pour faire un peu d’humour. Je suis curieux d’avoir d’autres avis à
ce sujet.
Jean-Marc Laherrère 04/08/2009 10:11
Pierre faverolle 08/08/2009 11:24
cynic63 04/07/2009 09:40
Pierre faverolle 05/07/2009 09:46
alain 03/07/2009 20:04
Pierre faverolle 03/07/2009 22:10
alexe 03/07/2009 11:48
Pierre faverolle 03/07/2009 19:00