18 octobre 2013
5
18
/10
/octobre
/2013
17:47
On ne présente plus Le poulpe, ni le principe de tous les romans qui racontent ses enquêtes. Vous prenez un personnage, vous ajoutez quelques rêgles indérogeables, et vous demandez à un auteur d’inventer une aventure. Depuis le poulpe, nous avons eu droit à quelques personnages, tels Mona Cabriole ou même Pierre de Gondol créé par Jean Bernard Pouy lui-même.
Un nouveau personnage vient de voir le jour. Son nom, Luc Mandoline. Son métier, Thanatopracteur. Sa description, on la trouve sur le site des éditions Mosesu :
Longtemps, il a voulu être médecin légiste. Durant sa scolarité, il dévore les manuels, romans et biographies sur le sujet, mais son caractère bien trempé et son refus viscéral de l’autorité lui valent l’exclusion de plusieurs établissements scolaires. Il s’engage alors dans la Légion étrangère pendant huit années.
Huit années aussi sans voir Élisa, sa confidente, son amour platonique, huit années sans se voir mais pas une semaine sans s’écrire, tout comme avec il n’a jamais rompu le contact avec Alexandre et Max, ses potes de toujours.
C’est en se liant d’amitié avec un autre camarade légionnaire, Sullivan, qu’il découvre la thanatopraxie. Sullivan a prévu de se reconvertir dans le milieu du funéraire à sa sortie de la légion. Luc s’engage dans la même voie que son ami.
S’il est une chose qu’il a retenue, c’est que ses collègues ont beaucoup de mal à prendre des vacances, car trouver un remplaçant n’est pas chose aisée. Or lui est totalement polyvalent dans le funéraire, il a tout fait, même conducteur de four… Il décide donc de remplacer les copains.
Il bosse quand il veut, et comme dans le bon vieux temps, il voit du pays.
Les aventures d’un héros pas comme les autres. Luc Mandoline n’est pas flic, journaliste, docteur, pompier, ou bien même détective, non. Mandoline est thanatopracteur, il s’occupe de la dépouille mortelle de ses contemporains. Leur ultime toilette, c’est lui.
Seulement, quand la mort lui paraît trop suspecte, la famille trop bizarre, c’est plus fort que lui, il faut qu’il fouine, qu’il enquête à sa façon. Au risque de faire remonter la vérité la plus sordide.
Voici donc les deux premières enquêtes :
/image%2F0551091%2F201310%2Fob_f8e3289c1208d4acbe7ed41de6b486bd_harpicide.jpg)
Harpicide de Michel Vigneron :
4ème de couverture :
Un polar « aventurier » dont l’action se déroule Guyane.
Un légionnaire s’est fait Tuer lors d’une mission Harpie. Le chef de corps du 3ème REI fait appel à Luc, ancien de ce régiment, afin de s’occuper du défunt, et surtout de faire la lumière sur cette affaire. Et pour cela Luc à carte blanche, ce qui n’est pas pour lui déplaire.
Nous voici plongé dans l’univers de l’orpaillage clandestin, de sa violence, des garimpeiros et de la prostitution. Un roman sans concession, violent et réaliste.
Michel Vigneron à mis toute la verve qui le caractérise dans l’écriture de cet opus de l’Embaumeur.
« Dans la forêt amazonienne, personne ne vous entend hurler »
Mon avis :
Pour une première enquête, c’est un cap vers l’aventure, direction la Guyane, mais pas celle des touristes, plutôt la version jungle. Luc et Sullivan affublés de la belle Elisa se retrouvent dans le milieu des légionnaires, des orpailleurs et truands de tout poil. Si vous cherchez un polar tranquille peinard (j’aime bien cette expression !), passez votre chemin. Entre scènes de tortures, bagarres violentes et humour noir cynique (typiquement masculin dirait ma femme), c’est un polar d’homme pour les hommes. Et même si l’intrigue est un peu trop linéaire, le style s’avère percutant et l’ambiance glauque, crade et étouffante pour dévoiler le royaume des orpailleurs clandestins.
/image%2F0551091%2F201310%2Fob_66c0ae70165ae9136d88a85a75aafe63_ainsi-fut-il.jpg)
gruz 27/10/2013 18:07
Pierre FAVEROLLE 03/11/2013 21:16
Oncle Paul 19/10/2013 15:32
Pierre FAVEROLLE 19/10/2013 16:37
Claude LE NOCHER 18/10/2013 20:14
Pierre FAVEROLLE 18/10/2013 21:09